A Rouen comme sur l’Ile de Nantes, où elle a succédé fin 2016 comme mandataire (avec Claire Schorter), au tandem Smets-Depuydt, Jacqueline Osty définit ainsi le rôle du paysagiste : « mieux équilibrer les pleins et les vides d’un projet urbain ; passer du petit au grand, du quotidien au métropolitain, relier le proche et le lointain pour essayer de donner un sentiment d’appartenance à un territoire ». A Rouen, elle a travaillé sur la manière de relier la ville à son fleuve, de tisser le port avec la ville, et opéré un gros travail de renaturation et de recréation d’un sol, d’un socle, qu’il soit naturel (la terre, l’eau…) ou urbain (les sous-sols, les rez-de-chaussée…). A Nantes, en partant, là aussi, de la géographie, elle a défini un système paysager sous-tendant tout l’aménagement de l’ouest de l’île, un tissage vert associé à une forte complexité programmatique. Jacqueline Osty a été nominée au Grand prix de l’urbanisme 2018.
Ile de Nantes : un « tissage vert » relie les différentes parties de l’île. © Atelier Jacqueline Osty & Associés