Montpellier attire en effet plus de 6 000 nouveaux habitants chaque année. « Cela nous engage à produire des milliers de logements, pour loger tous les Montpeliérains - 30 % de social et 20 % d’abordable –, des logements qui permettent d’assurer un parcours résidentiel mais qui soient aussi une alternative à la maison individuelle, avec des espaces partagés… », à développer les mobilités, à soigner la mixité fonctionnelle… Une ville « aimable » est respectueuse de l’environnement – les deux tiers de l’espace métropolitain sont laissés à la nature – mais c’est aussi une ville « productive », qui offre des emplois, tient à souligner l’aménageur. Une illustration en est donnée dans le projet Cambacérès, celui de « la ville du 21e siècle » : autour de la nouvelle gare TGV Sud de France, ce quartier agrégera des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises du numérique, des logements, des bureaux, des équipements, des services, et une Halle French Tech qui lui servira de catalyseur.
Cambacérès, quartier de l’innovation numérique. Au premier plan, la gare TGV Sud de France. © XDGA