C2C signifie en réalité « Cradle to cradle » et désigne une certification qui concerne aujourd’hui plus de 8 000 produits, des matériaux de construction, du mobilier, des produits ménagers. L’idée ? « Ce n’est pas seulement recycler, c’est produire de la valeur, choisir des matériaux sains, non toxiques, démontables et concevoir des bâtiments comme des banques de matériaux », poursuit-il. Ainsi certaines constructions, la Lainière à Roubaix, ou le centre commercial du Prado à Marseille, ont été conçues selon le concept C2C.
Pour Benoît Renauld, par ailleurs manager de Rainette France et de Werner & Mertz, cela paraissait une démarche naturelle. « Cela fait longtemps que je cherche à consommer différemment et quand j’ai changé de travail, je voulais trouver une entreprise en accord avec mes valeurs. Depuis quatre ans, Werner & Mertz a adhéré à C2C comme modèle d’économie circulaire et pour moi c’est une évidence. Il suffit de regarder les chiffres. En France, 70 % des déchets proviennent du bâtiment. Il faut changer les modes de conception ».
La Lainière, à Roubaix. DR