Depuis juin 2017, il est le président de Domofrance, une entreprise sociale pour l'habitat implantée à Bordeaux depuis sa création en 1958. Une responsabilité que Philippe Rondot, par ailleurs p-dg de l'entreprise Co-nect, spécialisée dans la communication événementielle, ne prend pas à la légère. « Il y en a qui, durant leur temps libre, font de la voile ou jouent au golf, moi, je fais du logement social », sourit le sexagénaire.

Avant d'entrer à Domofrance, c'est à Clairsienne, un autre bailleur social de la région Nouvelle-Aquitaine, qu'il s'est consacré de 2015 à 2017. Juste après avoir participé à la création, en 2014, d'Aliance Territoires, absorbée par Action Logement en 2017. Bref, pour cet entrepreneur, agronome de formation option aménagement du territoire et pollution, la question de l'urbain a toujours été au cœur de ses intérêts. « Construire des morceaux de ville, c'est un très bel engagement sociétal. Et l'aborder sous l'angle du logement social est un vrai défi : le parcours résidentiel est indissociable de la problématique de l'insertion sociale », résume Philippe Rondot.

Quand il se promène dans la métropole bordelaise, il ne se lasse pas de voir les très nombreux actifs patrimoniaux Domofrance présents dans tous les quartiers : « Domofrance est une gigantesque machine dont l'impact sur le territoire est majeur ». En Nouvelle-Aquitaine, ce bailleur social construit en effet plus de 1 300 logements par an et gère un patrimoine de 27 000 logements sociaux. « D'ici 2020, ce sont près de 40 000 logements, qui devraient être administrés par Domofrance. 40 000 logements cela représente 120 000 personnes, autant dire que nous sommes au cœur de la vie », se félicite Philippe Rondot.

Bordeaux Impasse Galilee Denis Debaig bis

Une réalisation Domofrance, impasse Galilée, à Bordeaux. © Denis Debaig

Les 100 qui font la ville

Les 100 qui font la ville, un hors-série du magazine Traits Urbains